A la recherche d'âmes...

Monde calme et paisible, où la paix régnait. Monde rempli d'humain. Mais qui dit humain dit âme humaine. Un jeune homme se baladait dans les rues, affamé, à la recherche d'une âme qui pourrait satisfaire sa faim. Mains dans les poches, il marchait, marchait, marchai. Il s'arrêta devant une grande villa. L'âme de ceux qui résidaient à l'intérieur était... comment dire... appétissante. Oui, appétissante. Il rentra dans cette villa qui était visiblement ouverte et sous les regards ébahis des résidents, il s'arrêta. Même les yeux bandés, il parvenait à décrire l'intérieur de la maison. Parquet en bois, murs d’un blanc étincelant, portes coulissantes, décor plutôt pas mal. Quelqu’un l’interpela.


L’interpelé se retourna. Il ne dit rien, il ignora sa demande. Il resta figé sur place… comme si quelque chose le retenait. En fait, il se retenait lui-même, mais maintenant il n’en pouvait plus. Une lance apparut dans la main du jeune homme. Le quelqu’un qui l’interpela prit peur et commença à reculer petit à petit, puis, se mit à courir jusqu’à la porte. « Il » était sur son chemin. Et ce « il », c’était Shiro. Il lui enfonça la lance dans le corps et fit de même pour les autres qui étaient également dans cette maison. Il y avait maintenant trois cadavres étalés dans le parquet. Shiro leur prit donc leur âme et fit disparaître sa lance. Il sortit de la maison en fermant la porte derrière lui et s’adossa contre celle-ci.

Une bonne demi-heure d'avance, comme à son habitude, Sayuri sorti de sa villa en direction du lycée. Au fond, elle se baladait plus qu'autre chose, lassée de la routine quotidienne et à l'affût de l'original. Surtout, elle ressentait une douleur atroce au dos. Un mal insoutenable qui l'empêchait de marcher plus vite, la tiraillant depuis déjà quelques semaines. Impossible de se presser, donc, en tenant compte d'à quel point elle demeurait douillette. Alors, elle sortait en avance.
Surtout, ce jour là, au détour d'une rue, elle aperçue le garçon à la beauté la plus saisissante au monde, répondant pile à ses critères de beauté.
Une aura se situant entre le mystique et la noirceur d'âme.
Pour autant, ses cheveux dont la couleur n'avait rien d'ordinaires brillaient d'une teinte si blanche que la neige. Aussi intrigant qu'un bandeau bizarre qui recouvrait totalement ses yeux, mais ciel, comment aurait-on pu douter de son charme, même ainsi, avec sa taille haute et son corps apparemment si bien sculpté...
Dans tous les cas, de tous les garçons sur qui Sayuri avait flashé, celui ci semblait le plus classe, indiscutablement.

Aussi feint-elle de le bousculer, et de son visage d'ange, le dévorait innocemment des yeux pendant qu'ele s'excusait.
Chose qu'on appellerait communément "se prendre un vent". Sans regarder la belle lycéenne, l'inconnu continua à tracer sa route.

Un choc. Personne ne lui résistait, déjà naturellement, mais lorsqu'elle souhaitait réellement parvenir à ses fins...Mon dieu. L'on tombait à ses pieds. un choc. A vie. L'on ne pouvait lui reprocher de s'emporter suite à ce...vent.

"CA SIGNIFIE QUOI CA ??? RESTER DE MARBRE DEVANT MON SUBLIME VISAGE A LA PURETE SANS PAREILLE ! INHUMAIIIIIIIIN ! Grrr !"

Lorsqu'elle réalisa qu'il la dévisager de derrière, elle rougit et s'enfuit brutalement en direction de son lycée, énervée.

Celle-ci ne se doutait pas qu'il était toujours là. La jeune fille avait viré au rouge quand elle avait enfin remarqué sa présence avant de s'enfuir. Shiro n'y prêta pas attention. Elle était plutôt bizarre, pensait-il. Plutôt mignonne mais tellement insignifiante... Il traça sa route en direction de... il ne le savait pas. Il fallait qu'il aille chercher ses affaires pour ensuite aller en cours. Et oui, c'était la rentrée... Après avoir prit ses affaires, il prit la direction de son bahut. Il traina tout de même un peu en route, avant de s'apercevoir qu'il allait arriver en retard. Il continua son chemin avec la même lenteur qu'au départ.